Petites douceurs venues … et oui le débat commence dès la première phrase. Savais-tu que personne n’est d’accord sur l’origine du baklava ? Bien sûr que non et c’est pour ça que tu nous rejoins pour un nouvel article sur le monde passionnant de la cuisine. Allez, on sait que tu regardes Top Chef tous les mercredis soir en affirmant à ton chat que toi tu aurais battu Philipe Etchebest en 30 min. Suis-nous jeune padawan et laisse-nous t’expliquer les origines de la pâtisserie.
Qu’est qu’un Baklava ?
Commençons par le commencement, le nom baklava est d’origine perse. C’est un dessert très sucré à base de pâte filo et d’arachides diverses. Alors pourquoi on ne connait pas l’origine du dessert si le nom est perse, te dis-tu. Et bien parce que rien n’est simple dans la vie mon cher Watson. Mais sur la base de la recette, les témoignages se rejoignent et c’est déjà ça. Pour un bon baklava, il faut que celui-ci soit aussi doré que de l’or, son sirop ne doit pas être trop épais et surtout que ce soit des pistaches que l’on retrouve à l’intérieur et non ces différents cousins. Et pour terminer, le tout doit fondre dans la bouche. Tu as envie d’y goûter, hein ? On t’a dit que l’on en a ajouté à la carte ?
Mais alors d’où vient-il ?
Un peu de patience, j’y arrive ! Différents pays se battent pour être à l’origine du baklava : Le Maroc, l’Algérie, la Turquie et même la Chypre. C’est même devenu une pâtisserie nationale en Bulgarie, en Grèce, en Turquie et dans les cuisines des Balkans (Albanie, Serbie, Croatie, Roumanie etc.), du Moyen-Orient et du Maghreb. On retrouve peu de documents concernant ce dessert mais son existence actuelle aurait pris forme dans les cuisines du palais impérial de Topkapi (à prononcer Topkapeuh) à Istanbul. D’ailleurs petit aparté, si vous avez l’occasion d’aller visiter ce palais, plus un doute, c’est magnifique et chargé d’histoire. Bref, je m’égare ! Qui dit différentes origines, dit différentes recettes. Forcément dans cet article, nous n’allons pas te dire que celle des autres est la meilleure mais on peut tout de même te les partager : Le baklava est évidemment à base de pistache en Turquie et au Moyen-Orient, à base d’amandes et de miel au Maghreb et à base de noix dans les pays des Balkans. En Algérie on remplace même la fameuse pâte filo par un feuilletage à base d’amande et de sirop de miel. Et comme par hasard, il se serait inspiré du baklava turc qui existe depuis plus de 300 ans. Comme quoi, si on cherche bien, son origine n’est pas vraiment un mystère !
Un trésor à conserver
La recette du baklava et le dessert en lui-même doivent être protégés. Existant depuis des siècles, il est considéré comme un trésor national de par son savoir-faire. Afin d’éviter des contrefaçons (oui, comme la banane Lacoste que tu portes), l’institut turc des normes nommé TSE a précisé les règles pour pouvoir réaliser un « vrai » baklava notamment concernant son épaisseur qui ne doit pas dépasser 35 mm. Le respect de ces règles permet même de décrocher un label ! Et encore une fois, dans le plus grand des hasards, c’est le baklava de Gaziantep (sud de la Turquie) qui a été le premier produit turc à avoir obtenu le statut d’appellation protégée de l’Union européenne (UE). Après je dis ça, je ne dis rien.
Maintenant que tu es devenu un fin connaisseur voire même un inspecteur du TSE, il est temps de passer à la pratique. Rendez-vous dans ton Mister Döner pour découvrir cette petite merveille venue de Tur… pardon des Balkans. Et pour plus de gourmandise, on a pris la liberté de te proposer la version chocolat. Parce que soyons sérieux 2 min, le chocolat c’est la vie !